Guillaume Auray, né le 28 octobre 1988partage actuellement sa résidence entre la ville de                                    Caen et Trouville-sur-mer dans le département du Calvados. 

Guillaume Auray commence la pratique du dessin à l'âge de 20 ans. A cette époque, il découvre l’oeuvre des grands noms de la photographie et s’en inspire pour créer. Muni de stylos noirs type Rotring, il réinterpréte de célèbres clichés en noir et blanc. Son style enfantin exprime l’amusement mais la réalisation est nette et précise. Le trait est calligraphique, à la fois courbe et géométrique.
Aux Beaux Arts de Montpellier, Guillaume Auray découvre l’usage de la peinture à l’huile. Pour employer la couleur, il se tourne à nouveau vers la photographie qu’il utilise cette fois comme support. Il déniche dans les journaux d’anciennes photos noir et blanc qu’il découpe et qu’il peint par petites touches en surépaisseur. Plus tard, il met au point une technique mêlant cire à patiner, feuilles d’or et cuivre oxydé pour transformer des photos noir et blanc en monotypes mystérieux . Ces différentes productions donneront lieu à une première exposition à Beaumont en Auge (Calvados) au printemps 2012.
Souhaitant approfondir son rapport à l’image, la véritable rencontre avec le médium photographique se fera après l’acquisition de son premier appareil Fujifilm en 2015. 

" Je suis équipé d’un appareil photo Fujifilm numérique qui offre la particularité de pouvoir imiter le rendu des pellicules photos argentiques d’autrefois grâce aux "simulations de films". Un certain nombre de paramètres sont à renseigner à l’intérieur du boitier pour imiter, dés la prise de vue, la chaleur et la texture d’un développement argentique traditionnel (grain, balance des blancs, tonalité etc…). Ces réglages offrent à l’utilisateur la possibilité de faire corps avec un univers colorimétrique, de s’approprier une ambiance lumineuse et de s’en imprégner pour prendre des photos. Tout comme une pellicule argentique, l’utilisation d’une simulation de film numérique impose un certain nombre de contraintes au photographe qui doit composer en fonction des différents films qu’il emploie. En effet, les simulations diffèrent toutes les unes des autres dans leur gestion de la plage dynamique (sensibilité du film à la lumière), dans leur gestion des ombres, dans le rendu des couleurs etc.... Mais c’est là que réside l’esprit même des simulations de film ! Elles invitent le photographe à devenir réceptif, à se laisser guider par les conditions telles que l’image soit sublimée. Inspiré par la découverte du travail en couleur de Bernard Plossu (Couleur Plossu, Pavillon Populaire Montpellier, 2013) et la technique de tirage argentique au charbon (procédé Fresson), je lui emprunte également l'usage du 50mm pour conserver une perspective proche de la vue humaine et ne pas trop déformer les lignes et les proportions. Enfin, je règle ma bague d’ouverture à f/5.6 pour que mon objectif délivre son meilleur piqué au centre et sur les bords de l’image. "

Au printemps 2024, Guillaume Auray expose la série "MIEUX QUE MOI MÊME", en partenariat avec l'Union des Photographes Professionnels (UPP) à la Maison des Photographes, 11 rue de Belzunce à Paris. 
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